GOA entre frère et soeurs

Panjim - jeudi 18 fév.

Nous voilà donc en voiture jeudi matin pour l’aéroport domestique de Mumbai. Notre vol est à 14h, et arrive à 15h, ce qui nous laisse le temps de profiter de l’après-midi à Panjim.

Arrivés à l’aéroport, nous trouvons donc un taxi pour Panjim, puis un hôtel. Lydie et moi étant déjà venues (il y a plus de deux ans maintenant), nous nous doutons qu’il faut nous méfier. Même si le taxi nous propose un hôtel (très moyen), nous décidons de tenter notre chance à la petite Guest House que nous avions bien appréciée la dernière fois. Et nous avons raison, pour un petit prix, nous avons notre chambre avec un matelas supplémentaire, notre salle de bain rattachée sans eau chaude, mais la douche commune avec eau chaude.

Le temps de débarquer les affaires, et c’est parti pour un petit tour dans la ville. Un bon tour, mais à allure modérée, avec une femme enceinte (tout début de grossesse), qui s’essouffle déjà bien vite !

Nous faisons le tour indiqué dans le guide, avec la magnifique et blanche église Notre-Dame-de-l’Immaculée-Conception, le palais de l’Archevêché, et le temple Maruti dédié au Dieu-singe Hanuman.

Comme la promenade nous mène sur les hauteurs de la ville, nous pouvons profiter du paysage à la tombée de la nuit. Un pur bonheur. La promenade est agréable car elle ne suit que peut de route, mais bien plus de sentiers urbains en escalier. De toute façon la ville est bien agréable, comme nous l’avions constaté la première fois avec Lydie, et comme nous sommes heureux d’en refaire l’expérience !

En redescendant, nous nous dirigeons directement sur les quais de la Mandori, pour embarquer pour une petite croisière du soir. Il faut bien avouer que nous ne nous attendions pas vraiment à ça. A bord, l’ambiance est festive avec un animateur qui crie dans son micro. Le but est de nous faire tous participer (un peu comme au Club Med ?...), mais aussi de nous faire profiter de quelques spectacles de danses locales. Les danses sont sympas. Mais toute l’activité en elle-même est un peu bruyante… Nous qui voulions profiter qu’une balade tranquille en bateau… Nous sommes également frappés par les panneaux publicitaires qui jonchent le bord de l’eau, bel et bien destinés aux nombreux bateaux touristiques tels que le notre. Ces croisières du soir sont une activité florissante, et beaucoup d’entre elles sont de véritables boites de nuit sur l’eau.

De retour sur la terre ferme, nous nous trouvons un bon petit restau pour bien finir la journée.

Epices et Old Goa – vendredi 19 fév.

Pour notre deuxième journée de vacances, Pierre-Martin nous a préparé un bon petit programme !

Nous nous rendons tout d’abord en bus jusqu’à une plantation d’épices, proche de Ponda. Une petite heure de bus pas désagréable, puis 10 min de rickshaw jusqu’à l’entrée de la plantation.

Le circuit est bien rodé. Nous sommes très bien accueillis avec un collier de fleur, un thé et quelques noix de cajou locales. Puis le guide nous fait faire un tour à travers les épices et les fruits cultives, nous fournissant clairement les explications nécessaires :

piments,

jack fruit, carambole, curcuma,

   

noix de cajou,

vanille, poivre, ananas,

   

dates,

bananes,

et j’en passe. Je filme consciencieusement toutes les explications. Puis nous avons un repas compris, cuisiné avec les ingrédients locaux, buffet à volonté. Un régal, même si certains plats sont naturellement un peu épicés ! Nous goûtons également la liqueur locale à base de noix de cajou (enfin, pas moi naturellement, je n’y tremperai que le nez !).

Le cadre de verdure est magnifique et des plus agréables !

Bien rassasiés et plein de ces nouvelles connaissances, nous reprenons notre rickshaw puis notre bus, et nous arrêtons cette fois à Old Goa, pour partir à la découverte des églises et cathédrales de l’ancienne capitale portugaise. Old Goa, ou Velha Goa n’est plus qu’un petit village, calme au milieu des cocotiers avec de grandes rues bien entretenues entre les églises, véritables monuments historiques. Nous flânons d’une église à l’autre, d’un coin d’ombre à l’autre, car il fait bien chaud cette après-midi. Et nous rencontrons deux visages connus à la pause rafraichissement : Céline et Simon-Pierre ! C’est vraiment amusant de rencontrer sa famille par hasard ici (même si nous savions qu’ils étaient dans le coin, quand-même !).

Après d’infructueuses négociations avec les rickshaws, nous grimpons à pieds tous les cinq jusqu’à l’église Notre-Dame-du-Mont, pour admirer le couché de soleil sur Velha Goa, sa végatation et la Mandori. Magnifique !

Cette fois, c’est là que nous quittons les cousins, qui dorment sur Old Goa ce soir, avant de continuer leur périple dans le sud de l’Inde, alors que nous reprenons le bus pour Panaji.

On se repose, on profite ! Mandrem plage – du samedi 20 à lundi 22 fév.

Fini la ville ! Samedi matin, c’est le départ pour la plage ! D’abord un dernier bon petit déj, qui révèlera la première grosse nausée de ce début de grossesse !!

Puis bus (le ventre vide pour Aude, qui ne veut pas risquer de tout revomir en trajet !) pour une plage du nord de Goa (il y a deux ans avec Lydie, nous étions allées au sud, à Palolem. Cette fois, nous tentons une plage du nord, normalement également calme). Et c’est que se révèlera LA grosse erreur de ces vacances : le choix du bus. Et non, ce n’est pas un direct ! Un trajet d’à peine une heure en trois ou quatre !! Nous passons par tous les petits villages, par tous les détours possibles ! Comment a-t-on pu se faire avoir de la sorte !

C’est épuisés et presque à bout de nerf que nous arrivons à Mandrem ; et marchons encore un bon moment au milieu des étales jusqu’à la plage. L’arrivée dans le village et la traversée des étales constitue quand-même un bon choc : lieu très touristique, nous ne nous sentons plus du tout en Inde. Des blancs partout, en maillot de bain, en short, en débardeur, cheveux au vent sur leurs motos, style bab, m’as-tu vu, à la cool, etc. On est bien à Goa !

Sur la plage, nous choisissons un bungalow sur les hauteurs avec vue sur la mer et salle de bain commune qui nous conviendra très bien pour ces quelques jours.

Vite, on se change ! Vite, à l’eau !

Et voilà le bonheur : promenade le long des rochers, dans les petits magasins, un peu de shopping, de petits restaus sympa, mais surtout plage, plage, plage avec farniente sur les transats du restau où nous prenons nos petits déj et baignade dans la mer à température parfaite !

De quoi bien nous relaxer, Lydie pour oublier son travail et sa vie parisienne, Pierre-Martin le stress de sa nouvelle école, et Aude ressourcer son corps pour y laisser grandir le futur bébé… Quel bonheur les vacances !

Ca passe vite évidemment, et lundi midi nous prenons un taxi pour l’aéroport. Waouh ! Drôlement plus rapide que le bus ! Plus rapide, certes, mais un bon chauffeur de taxi indien est un chauffeur fou, et cette fois la preuve est vraiment faite lorsque celui-ci heurte un camion en pleine montée. Je vous raconte l’histoire : tout commence avec un doublement habituel, en montée, en plein virage, sans visibilité. Oh ! Mais non, finalement il y a une voiture qui arrive en face (sans rire ?), alors au niveau du camion, notre chauffeur fou pile, et se rabat précipitamment… sur le camion ! Une petite secousse mais rien de méchant pour nous. Par contre, la voiture est bien endommagée. Ce que nous ne comprenons pas tout de suite, c’est que nous nous arrêtons plus loin pour « régler » le problème. En fait, le chauffeur de taxi agresse assez violemment le chauffeur de camion en l’accusant d’être coupable évidemment. Je ne veux rien avoir à faire là-dedans (sachant que ce genre de situation peut vite dégénérer), et de toutes façons sachant pertinemment notre chauffeur coupable, je suis bien décidée à ne pas l’aider. Je m’impatiente donc, car nous avons toujours un avion à prendre, et le chauffeur nous appelle un autre taxi pour les quelques minutes de trajet qu’il reste. Ouf, nous ne resterons pas bloqués dans cette mauvaise histoire !

Et voilà, l’avion nous reconduit à Mumbai, où nous passons la nuit à la Guest House, Avant de laisser Lydie à l’aéroport le lendemain matin.

Heureusement, encore quelques jours à Nashik pour Pierre-Martin…